Comment ajouter mes sources ? La scène 1 de l'acte 1 est nommée « l'intersigne » ou scène d’exposition. Le théâtre est aussi un miroir tendu à la nature : le spectateur, comme l'acteur, vient chercher une réponse, se construire une identité. Molière disait, traduisant ainsi une devise de Santeul : le but de la comédie est de corriger les mœurs (castigat ridendo mores), ce qui vaut aussi pour la tragédie. Le but déclaré de ce projet d’enseignement est la « formation d’un créateur universel : d’un homme qui saura tout faire – écrire, mettre en scène, jouer – et sera capable de proposer son produit artistique pour la réalisation dans n’importe quel pays du monde »[22]. », Charter’97, 4 juillet 2008, « Andrei Sannikov: “Dialogue is no way to changes, dictator’s resignation needed” », Charter’97, 26 novembre 2001, « Andrei Sannikov: “We must answer to regime on Freedom Day, March 25” », Charter’97, 17 mars 2010, « In Canada Andrei Sannikov met with McCain and MacKay », Charter’97, 26 novembre 2010, « Andrei Sannikov: “Russia will always be Belarus’ strategic partner”, Charter’97, 14 mai 2010, Du moins, en ce qui concerne l’Europe continentale. Des témoignages exceptionnels (costumes et décors) ont été conservés au château d'Hauteville[6]. Le projet a démarré comme un concours indépendant de dramaturgies contemporaines, bénéficiant d’entrée en jeu d’une couverture médiatique dense dans une partie de la presse d’opposition, en raison de rapports privilégiés[13] entretenus avec le milieu relativement compact de journalistes indépendants, en Biélorussie, par Nikolaï Khalezine, qui avait successivement exercé, entre 1995 et 2001, les fonctions de vice rédacteur en chef dans plusieurs journaux indépendants[11]. Le collectif ainsi rassemblé a créé entre 2005 et 2010 neuf spectacles différents, presque tous montés par Vladimir Scherban en collaboration avec les acteurs. Mais cette citation du Hamlet de Shakespeare peut aussi être mentionnée : « for any thing so overdone is from the purpose of playing, whose end, both at the first and now, was and is, to hold, as 'twere, the mirror up to nature ». En 2010, 50 théâtres privés de Paris réunis au sein de l’Association pour le soutien du théâtre privé (ASTP) et du Syndicat national des directeurs et tourneurs du théâtre privé (SNDTP), dont font partie la Comédie de Paris, décident d'unir leurs forces sous une nouvelle enseigne : les « Théâtres parisiens associés »[6]. Cette exigence n'est pas toujours bien vécue lorsque le spectacle n'est pas intéressant : le spectateur se mettant à remuer, à tousser, quitter la salle, etc, toutes attitudes qui ne sont pas considérées comme correctes ; en cas de spectacle ennuyeux, seulement deux attitudes sont admises : dormir sur son siège, ou partir à l'entracte. Il existe aussi des œuvres de théâtre musical, le genre étant particulièrement représenté dans les célèbres quartiers de Broadway aux États-Unis ou du West End à Londres, mais aussi de plus en plus autour des Grands boulevards à Paris[4]. Chaque théâtre « suggère » comment se comporter. Ces règles sont si bien acceptées qu'il est exceptionnel, de nos jours, de voir des spectateurs siffler, manifester bruyamment un désaccord, encore moins envahir la scène. Les directeurs du « Théâtre libre biélorusse » occupent une place centrale au sein de l’opposition radicale russophone, parce qu’ils entretiennent des relations privilégiées[32] avec la principale organisation qui la représente, la « Charte’97 »[36], et dont Nikolaï Khalézine intègre le comité d’organisation. On y apprend notamment qu’Irina Krassovskaya, la veuve de l’un des disparus politiques Anatoly Krassovsky – actuellement mariée à Bruce Jackson, figure importante du néo-conservatisme américain[51], président du Projet pour les démocraties en transition et artisan d’ombre de l’élargissement de l’OTAN[52] – est marraine de la fille de la directrice du « Théâtre libre biélorusse » Natalia Koliada.