Au sud, des harpies apparaissent aux angles, et l'on remarque avec quel soin leurs détails ont été traités. En vertu d’une ordonnance de Philippe le Bel, le prévôt de Paris y prête serment, tous les deux ans, de faire respecter, et d’observer lui-même, les privilèges des maîtres et élèves[4],[5]. Le recteur de l’Université s’adresse au prieuré pour obtenir l’autorisation de tenir une partie des cours dans l’église, car elle manque de locaux. Apparemment, un hospice pour les pèlerins et pauvres voyageurs fut associé très tôt à l’église : Grégoire de Tours (539-594) le mentionne déjà, et y a passé la nuit. Aucune des baies n'est décorée ou entourée de moulures. L’église sera finalement rendue au culte en 1803, puis entièrement restaurée par Étienne-Hippolyte Godde et Victor Baltard au milieu du XIXe siècle. Mais après leur retour vers Longpont, la prospérité du prieuré parisien prend fin : le centre de l’Université se déplace vers la montagne Sainte-Geneviève, et les immeubles appartenant au prieuré ne peuvent plus être si facilement loués. Il convient d’insister sur cette restriction, car des églises de fondation plus ancienne ont existé dans la capitale, et l’église Saint-Julien-le-Pauvre en tant qu’édifice n’est pas non plus la plus ancienne. Les informations concernant l'utilisation que vous faites de notre site nous sont transmises dans cette optique. En ce milieu du XVIIe siècle, l'Hôtel-Dieu, jusque-là cantonné sur l'île de la Cité, cherche à s'agrandir et vise la rive gauche de la Seine. Puis une seconde église est construite, qui est donnée au prieuré clunisien de Longpont-sur-Orge vers 1125. Analogue au bandeau des fenêtres des bas-côtés et chapelles, il s'infléchit au-dessus des arcs des fenêtres. L’Église abbatiale de Saint-Germain-des-Prés, unique bâtiment du complexe encore sur pied aujourd’hui, est classée aux monuments historiques depuis 1862, tandis que les vestiges de l’Abbaye qui n’ont pu être conservés sont inscrits au titre des monuments historiques depuis 1953. - En 1562, sous la première guerre de religion, les troupes de Louis Ier de Bourbon-Condé saccagèrent le sud du diocèse de Paris, profanent les églises et brisent les statues. Par ailleurs, l’église est également le siège des corporations des couvreurs, des fondeurs et des marchands. La différence avec la nef est que les tailloirs des chapiteaux sont suffisamment grands pour accueillir les faisceaux de trois colonnettes de la branche d'ogives supplémentaire de la voûte, et des formerets. L’on sait que Dante Alighieri logeait rue du Fouarre en 1309, et alla souvent prier dans l’église Saint-Julien. Les corporations et la confrérie Notre-Dame des Vertus peuvent maintenir leurs célébrations habituelles dans l'église Saint-Julien. Le mur occidental du clocher marque la ligne de l'ancienne façade démolie en 1651, et l'on y voit toujours l'imposte sculptée à gauche de l'ancien portail, et des colonnettes à chapiteaux qui flanquaient une fenêtre. Ces chapiteaux ont pour tailloir une tablette moulurée, qui se continue jusqu'aux faisceaux de colonnettes de la voûte. Cette disposition rappelle le triforium du chœur de Saint-Leu-d'Esserent. Vers 1612, un prieur nommé E. Thiboust de Berry est installé, alors qu’il n’est encore qu’un enfant. Elle a néanmoins été classée aux monuments historiques par liste de 1846[1], ce qui la préserve de la démolition. Elle demeure toujours le centre de vie de la paroisse grecque-catholique melkite de Paris. En 1635, la cour des requêtes prononce une sentence à son encontre, et le condamne à rembourser la somme de 16 500 livres. Vers les piliers des grandes arcades, ils se fondent directement dans les piliers, car les tailloirs n'offrent pas une assiette suffisante pour les accueillir.