2.6K likes. Marie Dorin a mis fin à sa carrière l'an passé. En revanche, Arnd Peiffer (27) a dû se contenter de 4/5.

Au cours de sa carrière elle terminé plusieurs fois 8e, une fois 4e. Il y a 3 ans, à Kontiolahti, il était devenu champion du monde juniors de sprint, de poursuite et en relais. Marie Dorin-Habert, la Super-Maman du sport français – pas seulement du biathlon – a réalisé l’exploit de remporter sa première épreuve individuelle sur le circuit un peu plus de 5 moins après avoir donné naissance à Adèle, son premier enfant. Erik Lesser (36) a réussi un sans-faute rapide, il était pourtant relégué à 13 secondes des meilleurs. Reprenons les choses dans l’ordre chronologique. Le sprint se passe bien pour une reprise (20e), la poursuite fait naître des espoirs pour la suite (14e), en revanche ça se passe mal lors de l’individuelle, elle ne se qualifie pas pour la mass-start, lance Anaïs Bescond 7e mais bien dans le coup lors du relais mixte (Bescond a tourné, l’équipe a terminé très loin) et privée de relais féminin en raison du malaise – et donc de l’abandon – de Marie-Laure Brunet qui assurait le départ. Ces Allemands ont terminé respectivement 5e et 10e à 30 et 46 secondes, ils pourraient être dangereux lors de la poursuite. Coup de stress avec une faute au 3e tir… Pour finir à 9/10 et quitter l’anneau de pénalité avec 6 secondes d’avance. Une année de plus d’expériences, d’essais, d’échecs ou de réussites. Sans surprise, Nowakowska s’est ensuite intercalée au 2e rang à 9"6 de Marie. Un géant en or, un couple et une maman en argent Marie Dorin, Anais Bescond, Simon Desthieux et Martin Fourcade aux anges après leur victoire sur le relais mixte.

La billetterie ouvrira en deux temps, avec la vente des pass 4 jours le mardi 08 septembre, puis des pass journée le mardi 22 septembre. Toujours à Oslo, lors du relais cette fois, partie 4e à 1’02 de la tête avec une Russe juste derrière et des proies assez loin devant, Marie a réussi à 10/10 grâce auquel elle a pu doubler l’Allemande et porter les copines à la 3e place. (TdF 2016, E18) - Radinus, Kazan moins ? Les jeux sont ouvertes pour demain ! A l’évidence, c’était pour l’année suivante, à condition bien sûr de poursuivre sa courbe de progression. Mais le biathlon est un tout indivisible, Dahlmeier a terminé 4e à 29 secondes de la première place.

Les faits sont là, il était tout à fait possible à ce moment de tout mettre dans les cibles. Son dossard (25) allait lui permettre d’être renseigné sur les performances de beaucoup de ses adversaires principaux, son temps de ski allait être bon, la clé était bien le tir. Il a d’ailleurs rapidement été relégué au pied du podium, battu par le "grand" Boe, nouveau 3e (+25"3). Gabriela Soukalova a donc fait son 5/5 en ayant marqué une pause au lieu d’enchaîné, elle avait donc quelques secondes de retard à la sortie. Toutefois, un de ces 2 succès a été obtenu… à Kontiolahti. En novembre 2013, la saison débute à Östersund par un relais mixte, elle y est fantastique (Martin Fourcade se troue complètement), on la sent plus forte que jamais. La mauvaise était que Martin ne pouvait plus monter sur le podium, son but devenait de prendre un maximum de points tout en se qualifiant le mieux possible pour la poursuite. Fak n’a pas su profiter d’une situation devenue idéale pour lui, il est parti tourner 2 fois (7/10), ce qui l’a fait finir seulement 14e (à 55"). Rappelons qu’en 2012 il avait réussi de super championnats : 5e du sprint, 6e de la poursuite, médaille d’argent de l’individuelle, 5e de la mass-start et médaillé d’argent en relais. La clé était la relance après la côte, il fallait garder de l’énergie, Simon en manquait, pas Tarjei, plus rapide que son petit frère après cette fameuse difficulté. Si la meilleure performance du Canadien était jusqu’ici une 5e place, on l’a vu régulièrement dans le top 10 depuis la saison passée, que ce soit à Nove Mesto lors de la dernière étape de la CdM avant les Mondiaux ou sur ce site en mars 2014. Un jour où l’autre, ça allait finir par bien se passer. Ce garçon a une particularité, celle de n’être jamais monté sur un podium individuel de Coupe du monde à une autre place que la première.