Deux ans plus tard, le 25 février 1885, alors que parallèlement le Cacongo et le Ngoyo signent le Traité de Simulambuco qui les met sous la protection du Portugal, la Conférence de Berlin donne le Loango à la France. La Famille Royale de Loango en France a la tristesse de vous annoncer le décès de sa Majesté le Roi Moë Taty Ier survenu le samedi 11 août 07 à 21 h 40, à la Polyclinique du Parc Rambot (Aix-En-Provence). Primitivement, l'enclave de Cabinda, en Angola, et la rive nord du fleuve, dans la République démocratique du Congo, y auraient été incluses. L'expédition est confiée en mai 1491 à son fils Alphonse. Le royaume de Loango est une monarchie héréditaire matrilinéaire, c'est-à-dire qu'au souverain défunt succède non pas son propre fils mais celui de sa sœur par ordre de primogéniture, c'est-à-dire normalement la sœur aînée. Bonne Année 2014 Ces règles de succession sont semblables à celles qui s'appliquent en matière d'héritage dans la sphère privée, où la propriété est détenue non par l'individu mais par les frères et sœurs indivis, auxquels par conséquent revient solidairement la charge des neveux et nièces[D 3]. À la mort de son père, en juin 1506, le prince Alphonse, soutenu par sa mère[12], revendique la coutume patrilinéaire de ses nouveaux alliés catholiques et fait appel à la puissance de feu décisive de ceux-ci pour ouvrir une guerre de succession contre son cousin germain Mpanzou, héritier légitime et défenseur de la tradition matrilinéaire, qui est vaincu en 1509 par quelques cavaliers lors de la bataille de Saint Sauveur. L'objectif des Hollandais est de supplanter dans le golfe de Guinée les Portugais, dont les plantations insulaires sont saccagées par la flotte de l'amiral Pierre Verdock[D 6]. Après avoir été abolie de fait, en 1885, la royauté du Loango, à l'instar des aristocraties déchues d'Europe, perdure symboliquement à travers ses héritiers et des rites familiaux entretenus par des offices coutumiers,notamment à travers son hymne Mbot' Sambwâli. Je me permets de porter à votre connaissance l’existence de la vidéo ci-dessous, réalisée à l’occasion de la création de l’association “Lusindjiku lu Kuilu.” Il est aisé de traduire cette expression par “tuteur du Kouilou”. Au sud est, le Matamba et au nord ouest, le Loango restent fidèles au Manikongo Jacques et leurs reine et roi respectifs obligent l'empereur en recevant chacun une mission envoyée en 1561 à Kindonga et à Boari, leurs capitales, et même en acceptant, du moins dans les formes, de se convertir[15]. Les obsèques du Roi Moe Taty 1er se sont déroulés, dans la dignité et la tradition, le samedi 10 novembre 2007 à Bilala avec la participation massive de la population, de certaines autorités locales, nationales et internationales. Le futur Roi sera obligatoirement issu de la lignée N'kondi après le décès de Sa Majesté Moe Taty 1er. Parfois métissés avec des pygmées[H 6], Babenzi, Babinga ou Baka, premiers habitants du pays, les loangais sont Yombé, Lumbu, Vungu, Pounou, Kugni, Vili[H 4]. Les fondements spirituels du pouvoir au Royaume de Loango Les courants des fleuves côtiers et les alizés sont défavorables à l'abordage des côtes[B 4] poissonneuses mais accidentées et barrées[17] du Loango. C'est la première utilisation des armes à feu par des autochtones pour guerroyer contre d'autres autochtones. Moë François Fouti-Loemba Ils ont peut être une origine commune. C'est durant ces années que le prince Njembe, rejetant le christianisme imposé par la mission de 1561, relève la couronne du Loango et fonde à Loandjiri, aujourd'hui le quatrième arrondissement de Pointe Noire, une nouvelle dynastie. Le souverain vainqueur accumule, grâce aux mousquets et plus encore aux machettes achetées aux Portugais pour équiper l'armée[B 3], un grand nombre de prisonniers[11] voués à un esclavage qu'il entend ne pas abandonner au monopole des étrangers et contrôler lui-même[13]. Moe François Fouti-Loemba et le Député Max Toussaint Loemba, Sages du Kouilou et quelques membres de la famille Royale, François Soumbou en compagnie du Prince Sacrale Moë François Fouti-Loemba, Le Musée régional Mâ Loango de Diosso revalorise et préserve l’héritage culturel du Congo Reportage © "Les Dépèches de Brazzaville" via Congopage