L’omniprésence et l’énergie enivrante d’Edouard Baer risque parfois de saouler le spectateur, mais, en cette période de froid hivernal, on a bien envie de se laisser porter par sa fantaisie, le temps d’une nuit. Cinéphile dilettante, j'aime qu'on me raconte des histoires. Ouvert la nuit s’apparente à une course de montagnes russes extrêmement jubilatoire, qui nous plonge sans ménagement dans la nuit folle d’un artiste de la vie, un inconscient peut-être, mais en tout cas un homme fragile pris au piège d’un interminable mouvement de fuite. [CRITIQUE] « Ouvert la nuit » (2017) d’Edouard Baer, Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour partager sur Reddit(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour envoyer par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour partager sur Tumblr(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour partager sur Pocket(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour partager sur Telegram(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour partager sur Skype(ouvre dans une nouvelle fenêtre). Commence alors pour Liugi dans Ouvert la nuit une sorte de road-trip frénétique à la tombée de la nuit. La stagiaire du théâtre, Faeza (Sabrina Ouazani, prometteuse), l’accompagne bon gré mal gré. Edouard Baer torpille le programme attendu du petit théâtre fantaisiste qu'il proposait jusqu'à présent pour accoucher d'un récit sensible et amer, drôle et déroutant. Mais c’est aussi dans la légèreté apparente de son dispositif que le film puise son élégance. Toujours drôle et porteur d’une logorrhée ivre stupéfiante, Baer continue d’amuser, mais remplace progressivement la gouaille par la mélancolie, le brio par l’amertume, à l'image de la séquence, où Michel Galabru, dans son dernier rôle s'adresse un hommage aussi grinçant que funèbre. Luigi est un directeur de Théâtre complètement lunaire qui semble fuir toutes questions matérielles (trop ennuyeuses et bassement terre-à-terre) au profit de ce qui l’amuse ou le distrait. critique Ouvert la nuit.
Dès qu’il entre en scène dans Ouvert la nuit, Luigi accapare la parole et magnétise la caméra, qui le suit dans sa frénésie. OUVERT LA NUIT est donc un épisode sympathique de la vie de cet irrésistible anti-héros, qui, avec un peu de chance, beaucoup de culot et autant d’aplomb, fini toujours par s’en sortir brillamment. Une élégance teintée d’une douleur sourde, qui concoure à faire du film l’expérience cinématographique la plus aboutie et gracieuse de son auteur. On est parfois à la limite du cliché mais qu’importe, puisque tout cela s’imbrique parfaitement dans cet univers constamment sur le fil entre l’absurde et le génial dont on se demande s’il va finir par se casser la gueule ou continuer à nous donner du plaisir. » (2020) : un dernier tour de piste à son image avec Loïc Prigent, Critique / « Rue des Pâquerettes » (2018) de Medhi Charef. Ouvert la nuit, c'est un comic consacré aux vampires. Néanmoins, il est assez malin pour s’entourer de personnes dévouées qui assurent la réalisation concrète de ses projets les plus farfelus, notamment Nawel (Audrey Tautou), son assistante et meilleure amie. Lauriane N. Est-ce une évaluation? Découvrez la critique du film Ouvert la nuit de Edouard Baer, sorti en 2017 - L'avis d'EcranLarge.com Léger mais pas trop, Ouvert la nuit est une comédie attendrissante, un peu mélancolique et bien écrite. Ouvert la nuit - la critique du film. Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. Mais la plus grande force d’OUVERT LA NUIT, c’est évidemment de nous faire aimer LUIGI, qui, par ailleurs n’est pas sans rappeler Edouard Baer tel qu’il apparaît dans les médias.

Ainsi, comment ne pas être séduite par cet homme qui nous présente la vie comme un grand bal, à la manière d’un personnage de comédie italienne, et envoie valser avec tant de charme tout ce qui le contraint ? » » username= »LeBlogDuCinema »]. Si l’on devait résumer en un mot le nouveau long métrage d’Edouard Baer OUVERT LA NUIT, ce serait « fantasque ». Tour à tour clown triste ou croque-mort hilare, il traîne depuis plus d’une décennie son verbe tour à tour et flottant et vibrionnant. Entre loufoquerie et fantaisie déjantée, une traversée nocturne de Paris au rythme incertain. Critique. Lorsque l’on comprend qu’il est vital pour ce type d’homme de se rassurer sur sa capacité à être aimé, on comprend le mode de séduction qu’il adopte en permanence avec tout le monde et on va même jusqu’à lui pardonner. Conquise dès que la psychologie, la philosophie, la poésie ou la condition féminine m’apparaissent dans un film et créent de l’émotion. Au gré des évènements improbables qui s’enchaînent, on découvre également une pléiade de seconds rôles qui, de par leur diversité, leur sensibilité, leur générosité, mais aussi leur susceptibilité ou leurs blessures et déceptions, confèrent à cette œuvre un côté très humain.

Probable autoportrait touchant et amusant, Ouvert la nuit est le dernier film d’Edouard Baer.

Impossible de partager les articles de votre blog par e-mail. Le Blog Du Cinéma est une association de loi 1901, à but non lucratif, ayant pour but la promotion et la diffusion d’actualités cinématographiques et télévisuelles. Un régal ! Si, par moments, cette façon de se foutre de tout peut exaspérer ou blesser, chacun trouve finalement son compte dans cette charmante hypocrisie, voire lâcheté.

Critiques (2), citations, extraits de Ouvert la nuit de Jessica Abel. Leur quête un peu absurde est un prétexte pour promener le duo dans Paris (et Montreuil), entre bistrots bruyants, bus de nuit et Ménagerie du Jardin des Plantes, le tout ponctué de rencontres hasardeuses. Zeen is a next generation WordPress theme.

Critiques Critiques films Si l’on devait résumer en un mot le nouveau long métrage d’ Edouard Baer OUVERT LA NUIT , ce serait « fantasque ».