En 1905, la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat est votée. L'instruction primaire est obligatoire pour les enfants des deux sexes âgés de six ans révolus à treize ans révolus ; elle peut être donnée soit dans les établissements d'instruction primaire ou secondaire, soit dans les écoles publiques ou libres, soit dans les familles, par le père de famille lui-même ou par toute personne qu'il aura choisie. La Libération et le retour à la République, Collège La deuxième guerre des manuels commence. Ce projet de recherche consiste, à partir des archives parlementaires, à réexaminer la naissance et l’évolution des grandes lois (ordinaires ou organiques[1]) de la Ve République. Sous couvert de charité chrétienne, elles échappent à la législation. Les manuels scolaires sont progressivement laïcisés. Dans les départements où la foi et l'influence catholique sont fortes les écoles publiques se dépeuplent. Si le gouvernement est ferme sur les principes et s'il poursuit sans faiblesse l'application des lois laïques, il se montre en même temps souple et conciliant. « Quand toute la jeunesse française aura grandi sous cette triple étoile, la République n'aura plus rien à redouter » dit Jules Ferry. Devant l'inaction du gouvernement les instituteurs mécontents perdent confiance dans l'autorité des pouvoirs publics. Une date plus précise sera donnée aux contributeurs. La déclaration des droits de l'homme et du citoyen décrétait "l'instruction primaire, gratuite, laïque et obligatoire. En 1900, les amicales d'instituteurs et d’institutrices tiennent leur premier congrès qui fixe dans ses grandes lignes les modalités d’une entente entre toutes les Amicales de France et des Colonies. La loi sur le travail des enfants, des filles mineures et des femmes dans les établissements industriels  du 2 novembre 1892 repousse l’âge minimum d’embauche à 13 ans pour se mettre en conformité avec l’obligation scolaire. » discours de 1870. var addyc4361a0fcab13e26cf5316f638a584b8 = 'crjfc.archives-parlementaires' + '@'; Ils demandent aux inspections académiques de bien vouloir prendre des mesures pour mettre fin aux prières dans les écoles publiques et de faire décrocher les crucifix des murs. L’âge minimum d’embauche est fixé à 12 ans pour une durée journalière de 12 heures. Elle décide que, dans les écoles publiques de tout ordre, l'enseignement serait exclusivement confié à un personnel laïc. Les Ecoles Normales de filles sont peu nombreuses car les institutrices sont souvent des congréganistes. Des exercices assurés souvent par les instituteurs ont lieu en général le dimanche. Le mouvement d'hostilité se calme dès la fin de l'année 1906. C'est le 6 décembre 1879 que Paul Bert dépose, au nom de la commission qu'il préside, un projet de refonte complète de toute la législation de l'instruction primaire qui consacre le triple principe de l'obligation, de la gratuité, de la laïcité, substitue à l'autorité des préfets celle de directeurs départementaux de l'enseignement primaire, modifie la composition et les attributions des Conseils départementaux, assure aux instituteurs des traitements plus élevés et des garanties nouvelles, et prépare l'élimination graduelle du personnel congréganiste. Seulement 10% des enfants ne vont jamais à l'école. Avec les lois organiques, la laïcisation et la création d’un grand nombre d’écoles, il faut former des instituteurs, des institutrices. Pour les autres congrégations, la sécularisation perpétue leur enseignement.