236 abonnés À la télévision, il a notamment incarné le commerçant Loren Bray dans la série Dr Quinn, Medicine Woman et un résidant du quartier des Desperate Housewives. Michel Leclerc signe une chronique sociale souvent très drôle et jamais angélique. Le thème de la fidélité à ses origines et à quelques valeurs auxquelles on voudrait se tenir toute sa vie et que l’on souhaiterait transmettre à ses enfants est plutôt une bonne idée cinématographique et une nouvelle occasion de décrire le milieu bobo, ici de l’est parisien. Édouard Baer et Leila Bekti offre une interprétation fine et subtile dans un film qui ne l'est pas du tout : école ridiculisée, personnages secondaires caricaturaux et scène finale grand-guignolesque. Mais est-ce que le fait même d’être... En choisissant Edouard Baer pour jouer Paul, "un vieux punk" sympathique, Michel Leclerc avait comme désir de proposer à cet acteur autre chose qu’un emploi de séducteur sophistiqué : un personnage ayant davantage « les pieds dans la terre » et plus proche d’un milieu populaire. Partager Facebook Twitter Mail. Cette question de l’école publique face au privé, Michel Leclerc la pose avec un humour qui fait mouche. Pour découvrir d'autres films : Luc Boulanger La Presse. «Un ado probablement malien...» : le post Facebook de Nathalie Loiseau est-il authentique ? Il signe une coproduction internationale, Snowpiercer, thriller de science-fiction adapté de la bande dessinée française Le Transperceneige. pour aller dans le privé et ce couple mixte avec la magnifique Leïla Bekhti va tout Ex. Mother est sélectionné en compétition à Cannes. Même si le thème de Zoé est différent, on ne peut s’empêcher de penser à Oleanna, ce brûlant huis clos de David Mamet sur la complexité des rapports hiérarchiques à l’université et le jeu de pouvoir entre un professeur et l’une de ses élèves. Il était âgé de 91 ans. A.G. Cette manière qu’a Michel Leclerc de rassembler des clichés qui n’en sont finalement pas, des êtres dont le vêtement et la couleur de peau suffisent un temps à fonder préjugés et jugements, pour, dans l’altercation de leur caractère propre – un peu comme dans une comédie de Molière –, extraire l’essence même de la mixité sociale, fait de La Lutte des classes une œuvre en tout point aboutie. Celle de deux Corées irréconciliables, dont la partition géographique se double au Sud d’une partition entre classes sociales. Et le farcesque n’est d’ailleurs pas en reste : l’humour diffuse l’ensemble du long-métrage une légèreté d’esprit et de ton qui permet aux stéréotypes de se dissoudre aussi vite qu’ils sont mis en scène. [...] cette comédie décapante et contemporaine [...] rappelle que le duo Leclerc/Kasmi, quand il est en forme, excelle à traiter de grands sujets avec humour et pertinence. Édouard Baer en batteur punk d’extrême gauche est délicieux de drôlerie et de tendresse mêlées, Leila Bekhti en avocate incarne la réussite professionnelle, grâce aux études supérieures, des milieux modestes, et le jeune Tom Lévy représente aussi bien le nœud dramatique que l’espoir placé dans l’École républicaine et ses valeurs. Sofia et Paul sont de gauche. Critiques Société Tous ... La lutte des classes PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE. On avait donc hâte d’assister à la création de Zoé, jeudi soir au Théâtre Denise-Pelletier. Le film ne se réduit pas à interroger le choix des parents de l'établissement scolaire de leur enfant. Jeu d’acteurs au top. Les baisers de Sofia marqués par une trace de rouge à lèvres rassemblent les confessions : le politique – relatif à la vie de la cité – est pensé par le prisme de ressorts, quant à eux, strictement comiques (ou dramatiques).