Le royaume d'Ottokar n'est qu'un assemblage assez fragile de territoires qui ne tiendra pas longtemps. Des difficultés apparaissent entre l’Autriche et l’Allemagne, même s'ils sont des États autoritaires et idéologiquement proches. Le mariage de Maximilien avec Marie de Bourgogne (1477) donna à la maison d'Autriche les Pays-Bas et une grande partie de la Bourgogne ; l'avènement de Charles Quint y joignit l'Espagne avec ses immenses possessions dans les deux mondes. En février 1938, Hitler et Schuschnigg se rencontrent et Hitler exige qu'Arthur Seyß-Inquart (nazi) soit nommé ministre de l’intérieur et que l’Autriche unifie son système économique avec celui d’Allemagne. Le gouvernement cherche à emprunter de l’argent à d’autres États. Une guerre civile éclate. Les deux principaux partis s’affrontent de plus en plus, et sont soutenus par des organisations paramilitaires : De nombreux anciens soldats retrouvent une place dans ces organisations, notamment ceux frappés par la montée du chômage. Ainsi, aux élections de 1930, le SDAP devient le premier parti. Le résultat des élections de 1930 a choqué le CS qui réfléchit à un moyen d’éviter les prochaines élections, pensant que le résultat serait bien pire. Léopold III (1095-1136) fonde de nombreux cloîtres, dont celui de Klosterneuburg en 1114, qui devait enfermer les sépultures familiales. / D. Manhart, Vacances en Autriche pour voyageurs en situation de handicap. Or, la noblesse étant puissante, elle se considère la seule à pouvoir décider du futur duc. Le 15 mai 1955 est signé le Traité d’État entre les quatre puissances alliées et l’Autriche. Cependant, l’Autriche étant considérée comme la première victime de la guerre, les Alliés lui laissent un gouvernement. <> Le gouvernement autrichien crée alors un parti unique fasciste : le Front patriotique. La puissance des Habsbourg n'était pas du goût de tous : plusieurs États européens se sentaient menacés. Ses successeurs ne lui montrent que peu d'intérêt. Les artisans se désolidarisent de la noblesse, obligeant celle-ci à capituler. Le 27 avril est signée la déclaration d’indépendance, vis-à-vis du Troisième Reich, par le gouvernement provisoire autrichien constitué par Karl Renner; lequel instaure la Deuxième République autrichienne. Le bilan pour l'année 1914 est alarmant : l'armée autrichienne se révèle incapable de venir à bout de la modeste mais courageuse armée serbe et ne peut rien contre les Russes sans l'aide allemande. L'empire renforce ainsi l'édification militaire du limes. L’ÖVP (anciens chrétiens-sociaux) obtiennent 49,8 % des voix, le SPÖ 44,8 % et le parti communiste 5,4 % (la propagande nazie anticommuniste avait laissé des traces, et l'Armée rouge avait une mauvaise image dans la population, notamment à cause des violences qu’elle a causé à Vienne) De plus, à cause de ses réformes radicales, le FPÖ ne pourrait jamais obtenir de bons résultats en l'espace d’une législature (quatre ans). Exposé sur l’Autriche Raphaël Ridoret. Après la chute de la monarchie, les « non-Allemands » obtiennent l’indépendance et sont rattachés aux différents pays frontaliers (Pologne...), et les « Allemands » fondent leur propre État, l'Autriche. Ils prônent la résistance armée en cas de dissolution des partis, d’interdiction des syndicats, d’attaques contre Vienne la rouge (dirigée par le SDAP) et de constitution fasciste. Les Autrichiens misent alors tout sur les Balkans : ils veulent en finir rapidement avec la Serbie et le Monténégro pour pouvoir reprendre l'offensive à l'est l'année suivante. Ce référendum est reconnu internationalement et l’Allemagne peut en souhaiter un similaire en Autriche. Deux ans plus tard, c'est Wiener Neustadt qui est conquise.