Dans le sommeil profond, l’activité cérébrale est assez uniforme. L’équipe de Schartner a ainsi découvert comment les signaux de MEG variaient nettement plus, juste après l’injection de ces composés, que dans des conditions témoin. Mais les questions abordées sont parmi les plus importantes du domaine : qu’est-ce qui constitue l’état de conscience éveillée d’un être humain ? �z�E)~��R���V�FE9�'��e�&���$�ߑ��0k�]���8z�wq�,hӍ� g�^K/��M 6J'tPfx�^�F@�&�q&�5h��VGb.�x=�y,��ۇ�����C �{>!��EE�O��"��#d����� �A�/��k�>%�I(��R����5��c&X��6�ը��Ք��m$�Q��&j�@�ф���`o3Z fm'��h&^�)�*C�4��T��9#��X��V ?��A ���g(9��i;�-a��]R�.TԴ�!����ŋ�����. Durée des effets. Connue pour ses effets hallucinogènes, les yeux se rivent désormais sur elle pour un potentiel usage thérapeutique. « Cela peut s’expliquer par une sorte d’effet boule de neige », explique le chercheur, se référant aux nombreux projets réussis de ces dernières années. %%EOF Transparents, à LED, auto-nettoyants, connectés... à quoi ressembleront les masques de demain ? Dans une étude de 2018, à laquelle Carhart-Harris a également participé, les sujets souffrant de dépression résistante au traitement ont également manifesté une plus grande ouverture à de nouvelles expériences, ainsi qu’un plus fort degré d’extraversion et de plus faibles niveaux de névrosisme (une dimension de la personnalité qui décrit une tendance à vivre des émotions négatives et relativement instables), trois mois après avoir pris de la psilocybine. L’acide lysergique nécessaire pour produire la drogue synthétique est extrait de l’ergot, un champignon céréalier toxique (à gauche). EFFETS RECHERCHES. Certains racontent des « voyages » inspirants, d’autres des voyages faits d’horreur ou d’étrangeté. En même temps, la pensée devient sans limite, la frontière entre le soi et l’environnement devient fluide. R. L. Carhart-Harris et al., The entropic brain : A theory of conscious states informed by neuroimaging research with psychedelic drugs, Frontiers in Human Neuroscience, 10.3389/fnhum.2014.00020, 2014. Mais tout le monde n’a pas apprécié d’égale manière le 5e Concerto pour piano de Beethoven : seuls quelques patients ont trouvé la musique agréable et ont décrit une harmonie avec ce qu’ils avaient vécu. M. M. Schartne et al., Increased spontaneous MEG signal diversity for psychoactive doses of ketamine, LSD and psilocybin, Scientific reports, 10.1038/srep46421, 2017. Et le plus intéressant a été de constater que la façon dont les patients réagissaient à la musique permettait de prédire l’amélioration de leurs symptômes dépressifs dans les sept jours suivant l’expérience. Un chercheur semble particulièrement enthousiaste face à ces nouvelles possibilités : Robin Carhart-Harris. En fait, de nombreuses personnes sont exceptionnellement sensibles aux stimuli externes lors de voyages psychédéliques. À l’aide de diverses techniques d’imagerie, ceux-ci ont enregistré des schémas d’activité répartis selon une loi de puissance, pour découvrir comment se comportait l’activité électrique et électromagnétique du cortex cérébral de manière rythmique ou arithmétique. Carhart-Harris donne donc un coup de pied dans la fourmilière lorsqu’il fait référence à plusieurs reprises aux théories de Sigmund Freud dans ses articles : d’anciennes idées auxquelles le Britannique essaie de donner un nouveau souffle en testant ses hypothèses à l’aide de drogues psychédéliques. Chaos dans le cerveau ���l&�{^��iB�g`Z� � �\ Normalement, les mécanismes neuronaux devraient supprimer l’entropie pour assurer un processus ordonné. Selon le neuroscientifique Robin Carhart-Harris, la quantité d’entropie, c’est-à-dire le désordre neuronal dans le cerveau, détermine l’état de conscience où nous nous trouvons. Ils suivent en cela un principe simple : plus le signal mesuré est uniforme, plus l’anesthésie est profonde. De plus, il est difficile de distinguer l’apport de la drogue elle-même de celui du soutien psychologique. C’est ce que semblent indiquer des études thérapeutiques plus récentes qui utilisent la psilocybine, le LSD ou l’extrait de plante ayahuasca pour traiter les troubles mentaux – tels que la dépression résistante aux traitements, l’alcoolisme, la dépendance à la nicotine ou les troubles obsessionnels compulsifs.