Néanmoins, il n'a pas voté pour la réforme qu'il conditionnait à l'adoption d'un amendement qu'il a présenté à l'Assemblée nationale et auquel il n'a manqué que quelques voix pour être adopté : il proposait de maintenir le seuil de l'âge de départ sans décote à 65 ans au lieu des 67 ans proposés par le gouvernement, ce qui lui semble inacceptable, car cela fait payer les frais de cette réforme aux personnes ayant eu les carrières les plus hachées[120]. La majorité des parlementaires UDF, emmenés par Philippe Douste-Blazy, quittent l'UDF pour l'UMP. La décision du président du MoDem est toutefois critiquée par des élus de droite et de gauche, en raison notamment de l'incohérence avec ses déclarations passées à l'égard de l'ancien ministre de l'Économie[79],[80]. François Bayrou annonce le 7 décembre 2011 sa candidature à l'élection présidentielle de 2012, déclarant se présenter en « homme libre »[51]. « Sans Europe, sans union politique et sans démocratie, la marche du monde devient une fatalité sur laquelle les peuples de notre continent auront perdu le pouvoir de peser. Passionné de littérature, il suit des études de lettres classiques à Bordeaux à l’issue desquelles il obtient son agrégation. L'ex-responsable de la campagne web de Nicolas Sarkozy en 2007 membre du Parti Libéral, Arnaud Dassier, annonce également son soutien[52]. L'Europe a donc une place centrale dans son projet politique : « L’Europe est la clé de la liberté de choix : elle permet d’écrire l’avenir »[104]. Le 16 novembre 2007, il annonce sa volonté de conduire une liste pour l'élection municipale à Pau[37]. Il arrive en quatrième position du premier tour de scrutin, avec 6,84 % des voix, derrière Lionel Jospin. François Bayrou was born on May 25, 1951 in Bordères, Pyrénées-Atlantiques, France as François René Jean Lucien Bayrou. Le 14 février 2008, il signe, avec 16 autres personnalités politiques de tous bords, l'« Appel du 14 février » pour une vigilance républicaine, lancé par l'hebdomadaire Marianne[117]. Après des études à l'école primaire de Bordères, il est en 1968 bachelier en lettres classiques (français, latin, grec) au lycée public de Nay-Bourdettes[5]. Le MoDem apparaît alors comme le successeur du mort-né « Parti démocrate » dont François Bayrou avait annoncé la naissance le 25 avril. La semaine suivante, au lendemain du débat télévisé entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, François Bayrou confirme au Monde que, comme il l'avait laissé entendre avant le premier tour, puis le 25 avril 2007, il ne votera pas pour Nicolas Sarkozy le 6 mai 2007, sans pour autant dire s'il votera pour Royal, s'il votera blanc ou s'il s'abstiendra de voter[32]. Il s'est déclaré opposé dans sa forme au projet d'ouverture du mariage aux personnes de même sexe[123] ayant défendu durant la campagne présidentielle 2012 le principe d'une « union civile » fondée sur l'essentiel des dispositions du Code civil en matière de mariage (reconnaissance, droits, fiscalité et succession), mais s'attachant à distinguer d'un point de vue lexical le terme d'« union » de celui de « mariage ». Il bénéficie du soutien de l'UMP, qui ne présente pas de candidat contre lui[63]. Le couple donne naissance à six enfants : Hélène, Marie, Dominique, Calixte, Agnès, André. Aux régionales en Aquitaine, ses listes arrivent, avec 16 % des voix, en troisième position derrière la liste PS du président Alain Rousset, qui sera réélu, et celle de l'UMP radical Xavier Darcos, ministre délégué à l'Enseignement scolaire. François Bayrou appelle personnellement un responsable de la radio pour se plaindre de l’enquête mais est ensuite recadré par le Premier ministre Édouard Philippe[89]. Vers l'âge de six ou sept ans, il commence à souffrir de bégaiement. Cependant, de profondes divergences idéologiques (notamment sur le projet européen) ainsi que leur intégration progressive dans les équipes dirigeantes de leurs partis respectifs met rapidement un terme à l'expérience des rénovateurs. De fin 2005 à juin 2006, François Bayrou prend position contre la loi DADVSI. Il affiche le secteur de l'éducation — qu'il a connu comme professeur puis, pendant quatre ans, comme ministre de tutelle — comme l'une de ses priorités : « Je le dis à chacune de mes interventions : l’éducation est ma priorité. Il a déclaré à plusieurs reprises souhaiter le passage à une VIe République[107]. Le président de l’UDF n'écarte pas pour autant de soutenir des membres de l'UMP « au cas par cas » : il apporte par exemple son soutien à la liste du candidat Alain Juppé à la municipale partielle de Bordeaux en août 2006[21].