En France, le premier mémorial est réalisé à Décines-Charpieu près de Lyon[136],[137] (il est inauguré en 1972, peu avant celui de Marseille en février 1973)[138]. C’est l’affaire des historiens, pas celle des politiques. Le processus de mémoire, notamment celui de la diaspora, s'est accompagné de la réalisation de mémoriaux à travers le monde. Depuis 2010, l'IHD se réunit à la gare de HaydarpaÅa pour la commémoration. Il s'agit de celle de Grégoire de Tatev[145]. Avec ce traité, celui de Sèvres devient de fait caduc. traduction révisée par Azmi Süslü, Centre de recherches Atatürk, Ankara, 2003, La version du 5 avril 2015 de cet article a été reconnue comme «, Les Arméniens dans l'Empire ottoman au début du, Population arménienne dans l'Empire ottoman avant 1915, Pogroms et massacres de Cilicie (d'Adana), 1909, Les Arméniens face à la Première Guerre mondiale, Première phase du génocide (avril-automne 1915), Deuxième phase du génocide (automne 1915-automne 1916), Les massacres des populations pontiques, assyro-chaldéo-syriaques et yézidies, Procès des Unionistes, Constantinople, 1919, Traités de paix suivant la Première Guerre mondiale, Le génocide des Arméniens dans la culture, La reconnaissance et la négation du génocide, « Il est arrivé malheureusement que des troupes qui avaient été envoyées pour prévenir et réprimer les attentats y ont, au contraire, participé. On estime entre 100 000 et 200 000 le nombre d'Arméniens qui ont été sauvés de cette manière par des familles turques et kurdes[96]. Les Français évacuent dans la nuit du 10 au 11 février 1920 la ville de Marach sans en prévenir les habitants chrétiens qui seront massacrés par les Turcs le matin du 11 février 1920[91]. Les dommages matériels et financiers sont aussi très lourds. Pierre Vidal-Naquet, grande figure de la lutte contre le négationnisme, affirme « qu'il est évident que dans le cas du massacre des Arméniens, l’État turc est négationniste »[122] dénonçant dans le même temps, avec d'autres historiens de renom, « les interventions politiques de plus en plus fréquentes dans l'appréciation des événements du passé et par les procédures judiciaires touchant des historiens […] », rappelant que « dans un État libre, il n'appartient ni au Parlement ni à l'autorité judiciaire de définir la vérité historique »[123]. Cathédrale apostolique arménienne des Saints Traducteurs de Marseille, « «Dire aujourd’hui que ce qui s’est passé en 1915 est un génocide, c’est dire implicitement que la République s’est construite sur le plus grave des crimes contre l’humanité, que les auteurs de cette République turque sont génocidaires, donc que ses fondements sont viciés», analyse Robert Aydabirian. Quand l'heure aura sonné des réparations légitimes, il ne mettra pas en oubli les douloureuses épreuves de la Nation Arménienne et, d'accord avec ses alliés, il prendra les mesures nécessaires pour lui assurer une vie de paix et de progrès. Même si de nombreux pays et instances gouvernementales ou religieuses dans le monde les ont officiellement définis comme génocide, la Turquie continue à contester l'ampleur de ce qu'elle appelle des « tueries » ou « le prétendu génocide arménien », ajoutant qu'il y a aussi eu beaucoup de Turcs massacrés durant cette période. Ils étaient entraînés dans le centre de Çorum avant d'être envoyés massacrer les Arméniens[48]. »[26] ». Arménie / Turquie. Les scrupules de conscience n'ont pas leur place ici » ; puis, dans un second télégramme : « Il a été précédemment communiqué que le gouvernement a décidé d’exterminer entièrement les Arméniens habitant en Turquie. La république d'Arménie soutient officiellement la reconnaissance internationale du génocide arménien, se fondant sur les travaux de la communauté des historiens, et déléguant le travail de lobbying à la diaspora dispersée à travers le monde[183]. La république d'Arménie, n'existant pas en tant qu'État au moment du génocide, possède très peu d'archives propres sur le génocide. Le rapport d'enquête rendu au patriarcat arménien de Constantinople fait état de 21 361 tués chrétiens, dont 18 839 Arméniens, 1 250 Grecs, L'armée de l'Empire ottoman est engagée principalement dans le, Photographie prise par le directeur allemand du chemin de fer, Franz J. Günther en 1915. Inspiré par le positivisme et le darwinisme social, le CUP développe peu à peu une idéologie nationaliste turquiste qui gagne l'élite ottomane, poussée par une aile radicale en panturquisme, ressuscitant même le mythe du pantouranisme.