Le système électoral américain nuit-il à la démocratie? ... L'élection … Ses opposants mettent notamment en lumière le poids prépondérant du vote des citoyens de certains Etats, quand d’autres votants savent pertinemment que leur bulletin de vote n’aura que très peu d’impact sur le résultat final. Dans chaque Etat, l’élection se déroule selon le principe du scrutin uninominal à un tour, aussi surnommée "first past the post" dans les pays anglo-saxons. C'était le cas en 2000, quand Al Gore avait obtenu 48,4% des voix, contre 47,9% à George Bush. Le président en fonction, Donald Trump, est candidat à un second mandat.Le candidat du Parti démocrate désigné pour lui faire face est Joe Biden, vice-président de 2009 à 2017. C’est pourquoi les Etats à la culture politique largement orientée, comme le Texas, terre républicaine, sont moins courtisés que ceux où les résultats sont beaucoup plus serrés : les fameux swing states. Mais l’une des critiques récurrentes de ce système est que l’élection peut potentiellement se solder par un "match nul" (269 voix chacun). Au "pays de la liberté" et sur la "terre des braves", certains électeurs se sentent moins libres que d’autres de choisir celui ou celle qui présidera à leurs destinées depuis la Maison-Blanche. Un système qui a l’avantage de la simplicité, mais qui est critiqué pour son manque de représentativité. Comment l’une des plus vieilles démocraties du monde a-t-elle mis en place un système que les critiques les plus acerbes qualifient de "deux poids deux mesures" ? Lélection présidentielle américaine est un scrutin indirect permettant l'élection du collège électoral qui choisit le président des États-Unis et le vice-président ; ce processus est régi par des règles inscrites dans la Constitution. Mais ce dernier, qui avait mieux réparti ses soutiens, s’était imposé avec 271 voix sur les 538 représentants que compte le collège de grands électeurs. Aux États-Unis, remporter l’élection présidentielle ne signifie pas avoir le plus de voix, mais s’imposer dans les États décisifs. Premier élément indispensable pour bien comprendre le contexte de l’élection présidentielle américaine, cette dernière est indirecte. Plongée dans les caractéristiques si singulières du système électoral américain. Deux poids, deux mesures ? Même si plusieurs partis se présentent, seuls deux dominent : les partis républicain et démocrate. Le système des Grands électeurs est régi par la section 2 de l'Article 1 de la Constitution. Pour associer votre compte PassMedia avec votre compte Europe 1 en toute sécurité, validez votre email . Le mieux loti, la Californie, compte 55 grands électeurs, quand les moins bien dotés, le Delaware par exemple, n’en dénombrent que trois. L'élection présidentielle américaine se joue au suffrage universel indirect. Traduction : quel que soit le rapport de force entre les différentes forces politiques représentées, celle qui remporte le plus grand nombre de voix remporte la totalité des grands électeurs. Les citoyens américains votent en faveur des candidats de leur choix à la présidence et à la vice-présidence. Ce découpage pousse les candidats à observer les tendances Etat par Etat, et à se désintéresser des sondages nationaux, sans valeur à leurs yeux car potentiellement trompeur. Explications. A la veille de l’élection du président des Etats-Unis, les polémiques sur le fonctionnement du système électoral américain refont surface. L’élection présidentielle américaine se déroule en deux étapes. La désignation des grands électeurs et le choix des candidats font l'objet de règles établies par chacun des États d'où sont issues des traditions plus ou moins formalisées. En effet, dans des grands Etats comme la Californie, acquise aux démocrates, les républicains savent pertinemment que leur vote n’aura aucun poids dans la défense des intérêts de Donald Trump. Le futur locataire de la Maison Blanche doit donc réunir au moins 270 voix. L'élection du président des États-Unis relève d'un processus bien huilé, réglé au jour près et qui se renouvelle tous les quatre ans. Le candidat républicain perdit finalement les deux, face à Barack Obama. Depuis la seconde moitié du XXe siècle, ce processus prend environ un an. Quand les pères de la nation américaine ont mis en place ce système en 1787, nul doute qu’ils n’imaginaient pas que certains Etats deviendraient cent fois plus peuplés que d’autres, comme c’est le cas aujourd’hui... Vous disposez déjà d'un compte sur europe1.fr avec l'email. Cette élection peut être difficile à appréhender, tant son mode tranche avec les scrutins qui se déroulent en France.