Elle produit de la fonte de moulage et fabrique en série des tuyaux de fonte centrifugée. L'eau y est abondante et stagne en marécages. En 1854, après avoir atteint la profondeur de 110,53m, une subite et importante venue d’eau fit rompre le cuvelage et noya le puits. Du site industriel et des hauts-fourneaux, il ne reste plus rien si ce n’est que les centaines de maisons ouvrières. En ce sens il représente un témoignage important du bassin de Lorraine mais aussi d'une mine de charbon en France. Le puits sera définitivement fermé en 1992. Bien que situés en territoire allemand, ces deux puits ont été foncés par les H.B.L. En 1948, commence le fonçage du puits Saint-Charles 4 implanté en territoire sarrois. Les Wendel (une famille d’origine flamande installée en Lorraine au début du 18e siècle) acquirent le brevet pour vingt ans. La piste de ski intérieure d’Amnéville sur le site d’un ancien crassier © Tom2 – licence [CC BY-SA 3.0] from Wikimedia Commons. Il est inscrit aux monuments historiques. La visite commence par un trajet en petit train conduit par un ancien mineur. mineurs travaillant dans les mines de charbon. Jœuf comptait plusieurs hauts fourneaux dans la vallée de l’Orne. Il peut être grosso modo délimité par le triangle Villing – Faulquemont – Stiring-Wendel et regroupe environ 70 communes. Les travaux de fonçage du puits Sainte-Marthe furent arrêtés. En 1945 tout est dévasté. , Ton article relate toute l’histoire industrielle, dis donc! J’ai appris un tas de choses encore une fois grâce à toi. Voici un dossier consacré sur les mines de charbon de Lorraine, je ne vais pas prétendre retranscrire toute l'histoire de ce bassin tant elle a été riche et déjà très fortement documentée, mais néanmoins en donner les principaux axes. Ce puits à double compartiment est opérationnel en 1962. Au début des années 1980, les cheminées des usines sidérurgiques crachaient leurs fumées bleues, blanches ou rousses. Encore en activité, l’usine rencontre actuellement des difficultés avec une production en baisse de 46%. Passionné de la France et de sa culture, il a fondé French Moments, une organisation initialement basée à Sydney qui promeut notre beau pays au public anglophone. En 1846 fut formée la compagnie des Mines de Houille de Stiring. La dernière veine exploitée se nommait Albert, grâce à la super haveuse "Electra 2000" (On peut en admirer une au musée du carreau Wendel). Mais les chiffres prometteurs de production de ce siège encourage plutôt les HBL à augmenter la production en se focalisant sur deux tailles. Outre le chauffage, ou la production d'électricité grâce aux schlamms (la Centrale Emile Huchet), le charbon lorrain permet de produire du coke sidérurgique dés 1948, l'industrie des sous produits du coke est développé également dans l'industrie chimique, la carbochimie, notamment avec le complexe de Carling. Malheureusement la totalité des installations minières ont été démantelées. La petite ville baignée par la Moselle abrite en effet l’entreprise Saint-Gobain PAM (ex- Pont-à-Mousson SA), aujourd’hui filiale de Saint-Gobain. Les deux puits restent toutefois en service (aérage pour le puits Sud et service pour le puits Nord). On a dévalé la piste de bobsleigh de La Plagne ! En 1975, le puits Gargan 1 est fermé. Le musée Les Mineurs Wendel occupe le « bâtiment des mineurs », l’ancien bâtiment administratif du siège Wendel sur une superficie de plus de 1800 m2. Mines de charbon de France; Listes de mines; Liste des bassins houillers français; Liste des puits de mine les plus profonds du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais; Liste des chevalements subsistants en France; Exploitation minière en haute profondeur; Sources : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Gangloff, Thieret et Rupied sur 2 679,5 ha. On délaisse les secteurs Sud (Folschviller) pour se concentrer le plus à l'Ouest (ré-ouverture du Saint Fontaine pour son charbon à coke), en 1981 le siège Merlebach se scinde en deux avec Vouters (exploitation en dressants) et Reumaux (exploitation des dressants du Warndt), la Houve est modernisée avec le début d'exploitation de la Veine Albert (qui en sera la dernière), veine de plus de 3 mètres d'ouverture, De Vernejoul qui extrait et lave le charbon suit la mesure (1985) ainsi que la centrale Emile Huchet dont un nouveau groupe est construit. Si la balade sur l’ensemble du site est à nouveau possible, ainsi qu’une pause détente à la cafétéria. Le 31 mars eu lieu une cérémonie funèbre en présence de M. Peytal, ministre de l'industrie et Mgr Pelt, évêque de Metz. . Les usines textiles situées dans les vallées du Rabodeau (Senones) et de la Meurthe ont toutes disparu. Entre 1975 et 2000, le bassin longovicien a perdu un cinquième de sa population. En 1987 l'unité de Reumaux extrait 14 300 tonnes en 24 heures. Les “tissages” vétustes abandonnés ont laissé place à des friches industrielles. Il existait en Lorraine plusieurs sites industriels généralement répartis entre Nancy et le Luxembourg, avec une frange nord-est à la frontière avec la Sarre allemande. Il a été administrateur et directeur général de la Société des mines de Lens, vice-président de la Société des forges et Aciéries du Nord et de l'Est. En 1907, y est implantée une usine électrique, la SALEC (Société Alsacienne Lorraine d'Electricité) qui contribuera au prestige industriel de la ville comme première centrale électrique du bassin houiller. l’augmentation du rendement (15 tonnes par jour et par homme en 1963), l’automatisation s’est développée afin de limiter les coûts de main d’œuvre, les entreprises ont eu recours aux délocalisations, les vagues de licenciements se sont multipliées, les chômeurs sont partis chercher du travail ailleurs. En 1900, première année d’exploitation, 800 mineurs y travaillaient. L'ensemble est démoli entre Mars 2007 pour les bâtiments et Décembre 2007 pour le puits 4. Voir le reportage sur ce siège :Carreau Wendel. Merci pour ton commentaire et tes vœux pour la nouvelle année, ça fait chaud au cœur ! De plus on ré-évalue les réserves du gisement vers le bas (forcément) pour aider à freiner l'exploitation.