Le nombre des victimes arméniennes des « Massacres Hamidiens » est de deux cents à trois cent mille mais ce chiffre est contesté par la Turquie. La Turquie reconnaît l'indépendance arménienne par le traité de Batoum le 4 juin 1918. Artaxias, quant à lui, inaugure la dynastie des Artaxiades et fonde un royaume arménien hellénistique en 190 av. L'Empire romain, en pleine crise, n'est capable d'intervenir que sous Dioclétien : les Sassanides sont alors obligés de conclure avec les Romains le traité de Nisibe (298), très désavantageux pour eux, et Tiridate retrouve son trône. Les méliks du Karabagh, qui comptent sur l'appui des Russes, se lancent sous la direction de David Bek dans une révolte contre le chah de Perse (1722-1730) mais celle-ci est écrasée lors de l'invasion ottomane subséquente. Il conquiert le nord-ouest de l'Iran actuel, la Palestine, la Syrie et le Liban et fonde une nouvelle capitale, Tigranocerte. Selon la tradition arménienne, Haïk serait le fils de Torgom, fils de Gomer, fils de Japhet, lui-même fils de Noé, et les Arméniens auraient peuplé la région au pied du mont Ararat après le Déluge[n 1]. Le roi Artavazde II est vaincu par Mithridate II. C'est par Xénophon, qui en 400 av. Le général romain Lucullus s'empare de sa capitale et Tigrane le Grand est obligé de renoncer à la plupart de ses conquêtes et de s’allier avec Rome. En 1441, après la disparition du Royaume de Petite-Arménie, un catholicossat est rétabli à Etchmiadzin en Grande-Arménie, celui de Sis étant réduit à une juridiction locale. L’arrivée des Arméniens est une question fort controversée[5]. En 115, l'empereur Trajan procède à l'annexion pure et simple du pays[19]. Les débuts de la néolithisation de 9500 à 6000 av. Les marchands arméniens de La Nouvelle-Djoulfa, que l'on appelle les « khodjas », forment une compagnie qui commerce avec l'Orient. Mais à propos des armoiries arméniennes, il convient de parler séparément et un peu plus en détail. Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac. À partir du XIe siècle, bon nombre d'Arméniens émigrent en Cilicie (région située au sud-est de l'Anatolie) qu'ils reconquièrent sur les musulmans pour le compte des Byzantins. À cette époque se développe aussi la poésie arménienne, existante depuis le Ve siècle : Grégoire de Narek est l'un des principaux représentants, avec Nersès Lambronatsi, ou encore Grégoire Magistros. J.-C. qu'apparaît pour la première fois l'Urartu dans les tablettes assyriennes avec la mention d'un certain « Aramu d'Urartu ». Sa capitale est Tushpa. La théorie la plus couramment avancée[8],[9] est que les Arméniens auraient fait partie des groupes thraco-phrygiens passés en Anatolie vers 1200 av. Alors que la Grèce, en tension latente et en risque de guerre civile, et la Turquie viennent d’être les premiers bénéficiaires de la doctrine Truman (11 mars 1947) et du plan Marshall, l’URSS demande officiellement, le 24 octobre 1947, à la tribune de l’ONU, le retour de Kars et Ardahan pour l'Arménie[56]. La région déclare à son tour son indépendance quatre jours plus tard, le 2 septembre, profitant ainsi de l'opportunité présentée par la loi soviétique relative à la solution des problèmes afférents à la sortie de l'URSS des Républiques fédérées (l'article III de cette loi précise que les peuples des Républiques et entités autonomes ont le droit de décider de leur maintien dans l'Union soviétique ou dans la République fédérée qui s'y attache et de choisir leur statut politique et juridique[62]). En 1041, à la mort de Hovhannès et de son frère Achot IV, les Byzantins veulent prendre possession de l'Arménie. Un jeune prince arsacide, Tiridate (qui se convertit plus tard au christianisme), se réfugie auprès des Romains. 1. L'Arménie est artistiquement héritière de beaucoup de civilisations : Byzance, Anatolie par exemple. C’est ainsi que les Urartéens imposent leur souveraineté à travers tout le Taron et le Vaspourakan. Cependant, en 1921, lorsque la RSS d’Arménie faisait déjà partie de l’Union soviétique, conformément aux termes des traités de Moscou et de Kars, un territoire avait été cédé à la Turquie. Durant cette période, Rome et les Parthes se disputent l'Arménie[18]. Après plusieurs règnes éphémères, le royaume de l’Arménie s'éteint en l'an 1 et tombe sous contrôle romain. Les brèves périodes d’indépendance de l’Arménie, entrecoupées de siècles de sujétion et d’occupation, lui ont toutefois permis de forger les armes d’une forte identité culturelle : une foi inébranlable, une écriture et une littérature exaltant la conscience nationale. Function: _error_handler, Message: Invalid argument supplied for foreach(), File: /home/ah0ejbmyowku/public_html/application/views/user/popup_modal.php Mais ces concessions ne se concrétisent que partiellement et seulement dans le cadre communautariste des « millets » : elles vont contribuer à la montée des sentiments nationaux, ravivant davantage les espoirs d'indépendance, que ceux d'une égalité réelle.